J'ai lu un
article qui parlait de l'intégration des TIC dans l'éducation rédigé par monsieur Philippe Gauthier. Voici le résumé de son opinion quant aux TIC dans le milieu scolaire.
L'auteur s'est questionné à propos de nombreux enjeux sur la pertinence des nouvelles technologies dans les pratiques enseignantes. Les questions de l'argent à investir et celle de la protection des jeunes contre une mauvaise utilisation des TIC sont ressortis, puis celle de la liberté des enseignants à utiliser ou non ces technologies, selon la pertinence qu'ils leurs accordent.
Selon monsieur Gautier, l'avènement des TIC est une véritable innovation si l'on pense à la définition même de ce mot qui signifie choquer et bousculer l'ordre établi. En effet, les nouvelles technologies font leur place dans les écoles et on en parle! Beaucoup d'enseignants doivent s'adapter et, pour certains, c'est très peu sécurisant. Cependant, l'auteur considère qu'il est du devoir de l'enseignant de faire évoluer ses pratiques en fonction du changement de la société. Cependant, il reconnaît que les institutions ne sont elles-mêmes pas encore tout à fait prêtes à faire face à cette nouveauté. L'angoisse des enseignants est donc fondée puisqu'ils n'ont pas beaucoup de ressources pour les aider dans ce cheminement.
Dans un autre ordre d'idées, il pourrait s'avérer, comme le dit l'auteur, "contre-productif" pour l'enseignant d'intégrer des tablettes, un tableau interactif ou autre technologie dans ses pratiques. En effet, certains outils ne sont simplement pas pertinents et font dévier la mission pédagogique de l'enseignant vers une activité purement interactive où les contenus ministériels sont laissés de côté pour se concentrer sur les nouveaux "jouets" de la classe. Il est vrai que certaines technologies ne sont pas tout à fait adaptées au contexte scolaire, et ce n'est pas parce que l'enseignant ne sait pas comment les gérer. On parle ici d'outils désuets, non nécessaires et parasites.
Finalement, c'est pour ces raisons que monsieur Gautier considère que la volonté du ministère de doter le plus rapidement possible les écoles de nombreux tableaux blancs interactifs et de tablettes n'est pas une priorité.