Réflexion sur mes
apprentissages
Ma compétence avec les TIC
L’inventaire
des TIC qui me sont, maintenant, familières
Ce cours sur les
TIC m’en a appris énormément. J’ai, maintenant, plusieurs outils que je garde
en banque et qui me seront fort utiles dans l’exercice de mes futures fonctions
d’enseignante de français au secondaire. Même si je ne les maîtrise pas tous
encore parfaitement, voici l’inventaire des technologies avec lesquelles j’ai
appris à travailler.
Pour commencer, j’ai
approfondi mon utilisation de PowerPoint.
En effet, il y a bien longtemps que je me sers de ce logiciel, mais je n’avais pas
vraiment fait de réflexion didactique ou pédagogique de cette utilisation. Il y
a donc plusieurs moyens qui me permettent d’adapter mes présentations pour
maximiser l’effet que je cherche à produire sur les élèves. Nous avons passé en
revue, au cours de la session, différents outils proposés par Google comme l’outil Drive pour la production de documents
écrits en ligne ou pour la création de formulaires ou de questionnaires. De
plus, Google offre un outil Blogue. C’est à ce dernier outil que je me
suis le plus attachée. Pour plusieurs raisons que j’ai déjà énumérées dans un
billet plus ancien, je vais assurément m’en servir dans mes futures pratiques
enseignantes. De plus, j’ai découvert Inspiration8,
un logiciel de création d’ « idéateurs » qui est très
intéressant pour illustrer des plans d’écriture, organiser des données de
recherche, présenter un cheminement de projet, etc. Aussi, j’ai approfondi ma
connaissance du logiciel Antidote. En
effet, nous avons imaginé de nombreuses activités d’apprentissages très simples
à réaliser avec ce logiciel. Du côté audiovisuel, nous nous sommes familiarisés
avec Audacity (logiciel d’enregistrement
et de modification de bandes sonores) et WindowsLive Movie Maker (logiciel de montage vidéo et audio). Ces deux logiciels
permettent d’ajouter une dimension plus artistique aux activités de français
que je pourrais proposer à mes élèves. De plus, Didapages 2 nous a été présenté comme un logiciel de création d’un
livre électronique interactif dont les possibilités d’activités didactiques et
pédagogiques sont infinies. Finalement, nous avons exploité de nombreux sites internet,
dont Facebook et Twitter, en tentant de trouver des activités d’apprentissage pouvant
intégrer ces deux médias sociaux.
Les TIC que je
pourrais facilement intégrer dans mes pratiques
Je suis très à l’aise,
comme je l’ai mentionné, d’utiliser le blogue. Je trouve que c’est un outil qui
a un grand potentiel et j’ai adoré travailler avec ce dernier. Le reste des
outils énumérés plus haut n’ont pas eu de secrets pour moi. Je pense les maitriser
tous très bien et, puisque je suis attirée par les technologies de toutes
sortes, je sais que je tenterai de les intégrer à mes pratiques. De plus, j’ai
tenté, au long de la session, de garder en mémoire mes travaux de cours dans
lesquels je devais imaginer une activité pédagogique. J’ai donc une banque bien
fournie d’idées de SA et de SAÉ validées par mon enseignant et dont je pourrai
me servir dans mes stages ou dans mes classes plus tard. Pour le moment, les
seuls TIC avec lesquels je ne suis pas tout à fait à l’aise de travailler en
classe sont les réseaux sociaux Facebook et Twitter. J’ai l’impression que ces
sites comportent trop de côtés « vicieux ». Premièrement, la
dimension privée des comptes d’utilisateur est un élément qui me dérange... Peut-être
serait-il difficile pour les élèves de faire la différence entre la vie privée
de chacun, leurs pratiques personnelles sur les réseaux sociaux et la vie
sociale dans un cadre scolaire qu’ils entretiendraient sur ces mêmes réseaux
sociaux. On le voit déjà, sur Facebook ou Twitter : les jeunes ont
beaucoup moins de retenue que lors d’une relation sociale « réelle »,
face à face avec quelqu’un. Je suis un peu réticente, aussi, à l’idée d’entretenir
des rapports virtuels avec eux... Cela pourrait peut-être me placer dans des
situations délicates ou compromettre mon travail d’enseignante. Je ne l’ai
jamais expérimenté, alors je testerai le tout avant de juger de ces sites.
Ma formation continue
Je crois qu’il
est très facile de se tenir à jour avec les TIC. Si on est moyennement
débrouillard, on peut Youtube ou consulter des forums de
développement personnel avec les technologies. On trouve de tout sur internet
et si on prend la peine de taper quelques mots dans la barre de recherche de
Google, la formation continue de quiconque à l’égard des TIC est facilement
assurée.
trouver des tutoriels en français sur
Comment me
tenir à jour pour avec les pratiques pédagogiques intégrant les TIC?
Puisque les TIC
sont de plus en plus présentes dans le monde des jeunes et que les écoles ne
peuvent l’ignorer, du personnel est mobilisé pour aider les enseignants à
intégrer les TIC dans leurs pratiques.
Même s’ils ne sont pas encore très nombreux, des spécialistes tels des techniciens
en laboratoire informatique, des animateurs RÉCIT, des conférenciers, des
professionnels en maintenance informatique et bien d’autres sont à la
disposition des professeurs. Un courriel comportant une question simple est facilement
envoyé et une réponse est vite reçue. Je crois qu’il est aisé, effectivement,
de se tenir à jour avec les pratiques pédagogiques intégrant les TIC en
enseignement.
Se tenir à jour? Oui, mais
pourquoi?
Les avantages des
TIC en enseignement
Les jeunes baignent
dans la technologie depuis qu’ils sont tout petits. Il est normal que les
enseignants se rapprochent de leurs intérêts pour bâtir de nouvelles
connaissances. Les TIC sont stimulantes, intéressantes, malléables, à jour et à
la foi simples et complexes : elles constituent des défis intéressants et
de taille tout en restant réalisables et adaptables à la clientèle visée. Il en
existe une multitude et il est facile, selon moi, de trouver la bonne
technologie pour supporter les apprentissages.
Les limites
des TIC en enseignement
Il faut savoir
rester réaliste. Tous les outils TIC ne sont pas bons à être intégrés dans les
classes et, qui plus est, si l’enseignant ne maitrise pas les technologies en
question, il est inutile de tenter de les utiliser. Les TIC peuvent apparaitre
comme des moyens de rendre l’apprentissage plus agréable, mais il ne faut pas
qu’ils deviennent une monnaie d’échange contre le travail bien accompli des
étudiants et il ne doit pas être superflu. Il se doit d’être, en effet,
pertinent et réellement utile pour mener l’apprentissage à terme de manière
plus adéquate.
Je conclurais cette
analyse réflexive de mon cours sur les TIC avec ceci : j’aimais déjà les
nouvelles technologies de l’information et de la communication et, grâce à ce
cours, j’ai appris à travailler avec eux et à les maitriser. Maintenant, je me
sens parfaitement outillée pour assurer ma formation continue à l’égard des TIC
et je serai, j’en suis certaine, une enseignante TIC!
Tu as fait ce bilan de façon très sérieuse, sur tes apprentissages du cours, que ce soit pour des nouveautés ou pour de l'approfondissement de technologies connues. Tout au long de la session, je t'ai senti bien à l'aise, ouverte à apprendre et toujours curieuse. C'est une grande qualité pour un(e) enseignant(e) qui te permettra de rester à jour et de mieux comprendre les apprenants (car on se place dans leur peau).
RépondreSupprimerLa réflexion que tu portes à propos des réseaux sociaux est importante et démontre une grande sagesse de ta part. Il faut évidemment se préoccuper des aspects de "confidentialité" des utilisateurs et pour un enseignant, Tic ou pas, il faut toujours garder une distance avec nos élèves: c'est un comportement éthique à adopter.
J'ai bien aimé ton expression "une monnaie d'échange contre le travail bien accompli" quand tu soulignes l'importance des Tics face à l'apprentissage. Je suis d'accord avec toi. Il faut profiter de l'attrait des élèves pour les technologies et s'en servir avec des intentions pédagogiques bien précises pour les faire apprendre "sur leur terrain".
Merci pour ce partage!